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Bande dessinée “Journey to Audierne” par Song Inkollo

Une planche est consacrée à l’atelier

“L’important, c’est la veste!”

“En 1997, alors qu’il vient d’obtenir un BTS comptabilité-gestion, Hugues Roger rencontre une amie, costumière de théâtre.Il est subjugué par tous les habits, en particulier par une veste; C’est un véritable coup de foudre. Il apprend les rudiments de la couture pendant quelques mois et décide très vite qu’il lui faut acquérir les bases solides pour progresser dans ce métier fascinant. un atelier à Nantes pour connaitre les bases puis le centre de formation pour apprentis dirigé par Solange Orhonn lui donnent la possibilité de réussir très rapidement, un baccalauréat professionnel d’artisanat et métiers d’art, option habillement.

Hugues part alors à Londres, ou il travaille dans l’atelier de Vivienne Westwood. Il visite aussi l’Asie, qui l’inspire beaucoup. retour en France où son goût pour l’architecture de la veste va pouvoir se sublimer avec Thierry Mugler. En 2020, il décide de s’installer à Audierne.

La passion créative

Dans son atelier, il y a des vestes partout, sur les cintres et sur les mannequins, des vestes de toutes les formes, de toutes les couleurs. Hugues aime les structures, les tissus en particulier le lin, le cachemire, le drap de laine, le tweed mais aussi le jean. Il trouve passionnant d’apprendre et, en ajoutant à ses connaissances la technique du tailleur, il a pu encore développer l’art de la veste.

Pour lui, les moments forts se situent autour de la création. Les tracés de base, la découpe sur papier, puis sur toile, le choix du tissu donnent naissance au modèle. Après plusieurs essayages, le projet prend vie." “L’habit, c’est juste l’écrin, je veux sublimer la personne qui le porte”, dit-il avec beaucoup de chaleur.

Mais Hugues se diversifie, il veut transmettre sa passion, et pour cela, donne des cours de coupe et de couture, à des débutants ou à des personnes plus confirmées. Il crée aussi d’autres objets, des sacs en particulier; Il a plein de projets en tête comme de créer un réseau d’artisanat d’art pour mettre en valeur, en particulier, les artisans du Cap-Sizun.”

Revue GWAIEN, numéro 09/2021/#4